Cuisine, Culture

Secrets de la Street Food vietnamienne

Secrets de la Street Food vietnamienne

Le soleil se lève à peine et les rues sont encore calmes. Bien loin de l’effervescence qui caractérisera la journée. Aux bruits accompagnant le lever du jour se mêlent ceux des rideaux métalliques qu’on ouvre et des terrasses que l’on commence à installer.
Bientôt, vous verrez les trottoirs se couvrir de multiples petits tabourets ou chaises multicolores en plastique alors que tous vos sens se réveillent aux senteurs difficilement résistibles qui s’échappent des petits restaurants de rue.
Les bouillons sont bientôt chauds et les premiers habitants commencent à s’installer pour prendre potages ou plats savoureux avant de commencer leur journée de travail.
C’est la cuisine de rue vietnamienne que nous souhaitons vous faire découvrir en toute gourmandise et en toute sécurité. Et pour ceux qui ne peuvent pas encore se rendre sur place pour l’apprécier, vous trouverez trois recettes en fin d’article pour la savourer tout en restant à la maison.

Street Food vietnamienne : une cuisine de rue savoureuse à découvrir absolument

Que ce soit à Hanoi, à Hué, à Hô Chi Minh-Ville (anciennement nommée Saigon), ou même en France, la cuisine de rue vietnamienne se décline en une multitude de petits plats plus savoureux et équilibrés les uns que les autres que nous allons vous faire découvrir.

Les origines de la street food vietnamienne

La street food, ou cuisine de rue, est une façon de se nourrir particulièrement développée en Asie et en en Amérique du Sud.
En Asie du Sud-Est, on la retrouve dans de très nombreux pays tels que la Thaïlande, l’Indonésie, le Cambodge et bien entendu le Vietnam. Elle s’y serait particulièrement développée après la défaite française de Diên Biên Phu, en 1954.
La région du Nord du Vietnam, une fois la paix retrouvée, a dû rapidement se reconstruire. À ces fins, il n’était pas rare de voir attribuer à plusieurs familles le même foyer dans des habitations communes devenues trop étroites pour pouvoir bien y vivre confortablement tous ensemble.
C’est donc tout naturellement que les familles ont commencé à s’étendre hors de la maison, utilisant les trottoirs pour nombre de leurs activités quotidiennes, dont la cuisine.

La street food est tout naturellement le reflet du pays dans lequel elle se développe.

Au Vietnam, on retrouve une cuisine de rue variée, riche et équilibrée permettant d’être consommée à toute heure.
Cette cuisine ne nécessitant pas de coûteux aménagements, c’est un outil formidable de développement économique pour les familles et notamment les femmes. Une petite roulotte, ou une petite échoppe, un bout de trottoir, quelques petites chaises en plastique coloré, des ingrédients frais facilement accessibles dans le pays, et l’activité peut se lancer et permettre à toute une génération d’en vivre dans de bonnes conditions.
Les plats, qui bien souvent ne coûtent pas plus que s’ils étaient cuisinés à la maison, permettent de petites prises alimentaires saines et réparties tout au long de la journée, comme cela est souvent apprécié en Asie.
Si les soupes connaissent un véritable succès dès tôt le matin, à l’image du célèbre phở bò, on retrouve beaucoup des plats qui ont fait le succès de la cuisine vietnamienne en occident : nems, rouleaux de printemps, plats de nouilles ou de riz.

Comme nous avons pu l’évoquer dans notre article sur les « Secrets de la Cuisine Vietnamienne », on retrouve logiquement les mêmes influences géographiques sur la cuisine de rue, dotant chaque région et chaque grande ville de ses propres spécialités.
Cependant, le développement touristique, et l’uniformisation propre à notre temps, tendent à favoriser l’interpénétration de ces spécialités dans d’autres régions que leur région d’origine, de même que le développement pour l’international de recettes comme celle de la salade bo bun.

bánh mì (sandwich vietnamien)

Une cuisine de rue riche en plats vietnamiens à savourer en toute gourmandise

Le Vietnam, en raison de sa géographie et de son histoire, se divise en trois régions distinctes dès qu’il s’agit d’aborder la question de la cuisine vietnamienne : le nord, le centre et le sud. Chaque région ayant ses propres influences et ses propres spécialités.

Vous trouverez plus d’explications dans l’article que nous avons consacré à la cuisine vietnamienne.

Il va de soi que la street food vietnamienne, ou cuisine de rue, respecte ces différences même s’il est de plus en plus facile de retrouver les principales spécialités de tout le pays dans les quartiers touristiques des plus grandes villes du Vietnam.

Ainsi, au nord du pays, le phở bò est la spécialité incontestée. Ce célèbre potage, qui se déguste sur place à toute heure, est un des fleurons de la cuisine vietnamienne et peut se retrouver aujourd’hui dans les restaurants de presque toutes les grandes villes occidentales.

Vous trouverez plus de renseignements sur le phở bò dans l’article que nous lui avons consacré.

C’est aussi au nord du pays que l’on retrouve les bánh cuốn, crêpes de riz garnies d’une délicieuse farce qui se préparent en quelques minutes et se dégustent bien trop vite, ainsi que les rouleaux de printemps.
À midi, ne ratez pas le bún chả, qui autour d’un délicieux bouillon permet la dégustation de porc grillé, papaye et carottes émincées accompagnées d’herbes aromatiques et de vermicelles de riz.
Mais la star incontournable de la street food vietnamienne qui tire ses origines au nord du pays est le fameux bánh mì, sandwich reconnu comme un des meilleurs au monde.

Au centre, la cuisine se veut plus épicée, on y retrouve les bún bò huế, soupe à base de pâtes de riz et de bœuf, le bún chả cả, soupe de poisson, le bún thịt nướng huế qui est un plat de nouilles froides servies avec de la viande grillée, le cao lầu qui se compose de porc laqué, de nouilles et d’herbes aromatiques.

Quant à la cuisine du sud, ses saveurs sont plus douces et sucrées avec une plus grande utilisation de la noix de coco. Sa soupe vedette est la hủ tiếu ou « Soupe de Saigon » qui autour d’un bouillon de porc, mêle nouille de riz, viande de porc, de crevettes et d’œufs de caille.
Parmi les plus grandes spécialités du Sud, on trouve également les bánh Xèo, les crêpes farcies vietnamiennes dont vous trouverez une recette à la fin de cet article.

Bánh Xèo, les crêpes farcies vietnamiennes

Quel avenir pour la street food vietnamienne ?

Si quelque chose devait définir notre époque, ce serait en tout premier l’accès immédiat à la connaissance, aux informations, aux cultures diverses du monde.
Aujourd’hui, même en Europe, nous pouvons découvrir des dramas coréens ou japonais sans sortir de chez nous, faire nous même nos plats « cuisines du monde » grâce à plus de facilité pour trouver de bons ingrédients locaux en magasin, ou en ligne, et surtout découvrir la street food vietnamienne même sans avoir encore eu la chance de se rendre dans ce pays.
Les jeunes générations sont particulièrement ouvertes aux cultures asiatiques et sont en demande de toujours plus de connaissances.
En raison de son côté sain et équilibré, la cuisine de rue vietnamienne a vite trouvé ses amateurs bien au-delà de ses frontières.
À Paris, par exemple, le « Vietnam Festival » réunit place Monge chaque année les amateurs de culture vietnamienne au sens large du terme (Films, musique, danse et bien entendu cuisine).
Si les rouleaux de printemps ou les nems se trouvent facilement dans les grands magasins, ou dans les restaurants ou traiteurs asiatiques, il est depuis peu, également possible de trouver de délicieux bánh mì (sandwichs vietnamiens) ou des salades bo bun qui n’ont plus rien à envier avec ce qui pourrait être dégusté sur place.

Aux Trésors du Vietnam, nous avons à cœur de vous faire connaître le meilleur de la cuisine vietnamienne. Que ce soit sur notre blog, ou sur notre page Facebook, vous trouverez de nombreuses recettes locales partagées au sein de notre petite communauté. Nous faisons également en sorte de vous procurer les meilleurs produits locaux possible au sein de notre boutique en ligne pour vous permettre de cuisiner et retrouver les saveurs authentiques de la cuisine vietnamienne, et de la street food locale, si appréciée aujourd’hui, tout en nous permettant de continuer à mener à bien nos actions sur place auprès de la population qui le nécessite le plus.

Street Food vietnamienne : à savourer sans risque

Une fois les plats découverts et choisis, encore faut-il pouvoir être certain de pouvoir les savourer sans risque et sans fautes de savoir-vivre. La cuisine de rue vietnamienne répond à une certaine étiquette qu’il faut connaître si l’on souhaite la découvrir dans de bonnes conditions. Il en va de même d’une dégustation sans risque qui vous évitera des séjours prolongés dans votre chambre d’hôtel.

Cuisine de rue vietnamienne : bien choisir son restaurant

Quelle que soit la ville où l’on se trouve, il y aura les « bonnes adresses », les lieux où on se restaure avec plaisir, mais dont on ne gardera pas un souvenir impérissable, et les restaurants qui ne nous donneront jamais l’envie d’y retourner.
Mais s’il n’est pas toujours facile de faire son choix quand on est simple visiteur du pays, sans guide ou relations sur place, il existe tout de même quelques conseils simples à suivre pour nous aider à trouver ce petit restaurant rare que l’on n’oubliera jamais.

En tout premier lieu, il faut être observateur.

Un restaurant vide, alors que ceux tout autour sont pleins, n’est que trop rarement signe de qualité. Au contraire, privilégiez les échoppes et lieux pour lesquels on fait la queue. N’hésitez pas à vous mêler ainsi aux habitants, c’est une bonne occasion pour échanger et en apprendre davantage sur les bonnes adresses du coin.
Approchez-vous des marchés. C’est souvent autour d’eux que l’on trouve les meilleurs restaurants aux ingrédients abondants et de toute première fraîcheur.
Essayez aussi de repérer les horaires locaux pour manger et essayez de vous présenter assez tôt. Vous aurez ainsi non seulement plus de choix, moins d’attente, mais surtout les aliments proposés seront beaucoup plus frais qu’après quelques heures au soleil, et ce sera une très bonne occasion pour partager quelques mots avec les autres clients.
Le matin, l’idéal est de se présenter juste après le lever du soleil pour déguster un délicieux phở bò, des bols de nouilles ou divers potages.
Pour le déjeuner, essayez de vous présenter entre 11 h 30 et 13 h (heures locales).
En fin d’après-midi, les petits tabourets en plastique multicolores commencent à envahir les trottoirs vers 17 h, et c’est entre 18 h et 20 h que vous trouverez le moment idéal pour déguster des plats grillés au barbecue, viandes comme poissons ou fruits de mer.
Et si vous hésitez encore, privilégiez les restaurants qui proposent un choix un peu plus important de plats familiaux.

Étiquette à respecter dans la street food vietnamienne

Le plus difficile, quand on voyage, c’est de connaître suffisamment le pays pour tout savoir des us et coutumes qui nous éviteront de passer pour des étrangers indélicats auprès de la population locale. Il en va exactement de même pour la cuisine vietnamienne et pour sa cuisine de rue.
Une fois votre lieu de restauration choisi, et même si vous êtes épuisé après une journée de visites, attendez naturellement votre tour avant de choisir une table. Si vous sentez que vous atteignez vos limites, dites-le gentiment à votre hôte, il y a fort à parier, vu la gentillesse naturelle des Vietnamiens, qu’il fera tout son possible pour que vous soyez à l’aise durant votre attente.
Une fois votre tour arrivé, il est d’usage de passer commande avant d’aller chercher un lieu pour vous asseoir et y attendre la préparation de votre commande. Il n’est pas encore nécessaire de payer, sauf demande exprès du restaurateur. Le paiement intervient généralement après la fin du repas.
Une fois à table, il ne sera pas perçu comme une faute de savoir-vivre, le fait d’essuyer rapidement couverts ou baguettes.
Vous trouverez généralement déjà mis sur la table différents condiments et sauces. Vous constaterez ainsi qu’en dehors du célèbre nuoc-mâm, emblématique de la cuisine vietnamienne, le pays connaît de multiples sauces s’adaptant à chaque plat.
Soyez prudents si vous n’avez pas l’habitude de manger épicé. Goûtez chaque sauce en toute petite quantité avant de décider de vous en servir plus largement.
Il est possible que vous partagiez votre table avec d’autres convives en fonction du nombre de places disponibles. Envisagez cela comme une magnifique opportunité d’échanges.
Oubliez toutes les attentes que vous pourriez avoir au quotidien et observez autour de vous comment agissent les habitants. En plus du dépaysement garanti, cela vous permettra d’apprendre rapidement leur façon de vivre en vous permettant de rapidement vous sentir sur place aussi à l’aise que chez vous.
Le repas fini, vous trouverez des poubelles à proximité. Il vous appartient d’y jeter vous-même les restes de votre repas, ainsi que votre serviette de table en papier usagée et tout ce qui n’est pas lavable et réutilisable. Vous laissez ainsi votre place aussi propre que possible.
Le paiement se fera en sortant, en demandant vous-même le montant de l’addition. Mais il est possible, selon le lieu, qu’un serveur vienne vous l’amener à table avant.
Il n’est pas d’usage de donner une facture au client sortant, mais n’hésitez pas à la demander si vous en avez besoin.

Street food : pour manger sans crainte au Vietnam

Quel que soit le pays qui la propose, on ne peut pas parler de cuisine et surtout de street food, sans évoquer les quelques règles élémentaires d’hygiène qui éviteront à beaucoup de nombreux désagréments qui pourraient leur gâcher une partie de leur voyage.
Il est, en effet, un secret pour personne que l’intoxication alimentaire est une des plus grandes ennemies du voyageur et d’autant plus du « voyageur amateur de bonnes cuisines ». Pensez avant tout à bien vous laver les mains au savon avant de passer à table, si vous ne voulez pas passer votre séjour reclus dans votre chambre d’hôtel.
Une des meilleures façons de savourer en toute sérénité est d’éviter ce qui est cru, ou à peine cuisiné.
Les normes d’hygiène variant d’un pays à un autre, tous les estomacs ne sont pas habitués aux nourritures qui pourraient ne pas être de toute première fraîcheur, selon nos normes occidentales. Privilégiez donc des aliments bien cuits à cœur, des plats cuisinés et évitez salades et crudités.
Heureusement, le Vietnam regorge de soupes, potage et plats chauds familiaux délicieux qui vont permettront de vous régaler en toute tranquillité. Pensez tout de même à doser les piments et sauces épicées, plus présents au centre du pays, surtout si vous y êtes sensibles.
Évitez également les buffets. Dans ce genre de restaurant, les plats sont maintenus au chaud plusieurs heures, ce qui n’est pas toujours une bonne idée pour en garder la fraîcheur.
Pour des raisons d’hygiène, vous pouvez également éviter les repas partagés, mais cela peut vous priver de grands moments conviviaux.
Évitez les assiettes et couverts encore humides de leur lavage récent. Par contre, vous pouvez discrètement apporter vos propres couverts et baguettes. Si vous ne pouvez pas les laver à l’eau propre entre deux repas, vous pouvez les frotter sur un morceau de citron. De même, pensez à vous munir de vos propres mouchoirs en papier pour les essuyer.
Privilégiez également les boissons en bouteilles scellées, ouvertes devant vous et refusez les glaçons. Vous pouvez toujours opter pour des boissons fraîches gardées fermées au réfrigérateur.
Les fruits ne font pas exception. Privilégiez-les avec une peau épaisse intacte et pelez-les vous-même.

Aux Trésors du Vietnam, vous trouverez toute une gamme de fruits séchés en provenance directe du Vietnam. S’ils se consomment très bien tels quels, ils peuvent également se réhydrater pour retrouver tout le goût et la texture du fruit frais sans les risques inhérents.
Mais rassurez-vous, après quelque temps dans le pays, le corps s’habituant, vous pourrez profiter de tous les bons plats comme si vous aviez toujours vécu sur place.

À présent que la cuisine de rue vietnamienne n’a plus aucun secret pour vous, nous sommes impatients de partager avec vous vos expériences. N’hésitez pas à nous laisser dans les commentaires vos bonnes adresses, anecdotes et souvenirs et surtout, si une recette vous intéresse, faites-le-nous savoir, nous nous ferons un plaisir de l’intégrer dans un nouvel article.

Les meilleures recettes de street food vietnamienne

Il est impossible de résumer la cuisine de rue vietnamienne en trois recettes. Nous avons privilégié l’emblématique bánh mì.
Facile à réaliser, il concentre l’essentiel des saveurs qui vous garantiront une dégustation délicieuse en tout lieu et à toute heure. Si les pains « baguette » sont tout à fait adaptés pour les fabriquer et les découvrir, nous avons pensé que la recette du pain vietnamien pour bánh mì tel qu’il se déguste sur place vous offrira une expérience culinaire encore plus authentique.
Nous avons également choisi la recette des bánh Xèo pour son originalité et pour sa facilité à être réalisée.

Tout au long de notre blog vous pouvez trouver de nombreuses recettes qui complètent ce choix.

Recette du pain pour banh mi (bánh mì)

Pour 3 pains
Temps de préparation : 20 min
Temps de repos : 2 h 30
Temps de cuisson : 15 min

Ingrédients

  • 8 g de levure fraîche de boulanger ;
  • 110 g de farine de riz ;
  • 90 g de farine de blé T45 ;
  • 1 cc de levure chimique ;
  • 1 cc de sel ;
  • 240 ml d’eau ;
  • 0,5 cs de miel ;
  • 230 g de farine de blé T55.

Préparation

Délayer la levure de boulanger dans de l’eau tiède (surtout pas trop chaude).
Dans un saladier, mélanger la farine de riz avec 90 g de farine de blé T45, les deux levures et le sel.
Bien mélanger.
Ajouter les 240 ml d’eau et le miel.
Bien mélanger.
Progressivement, incorporer le restant de farine de blé dans l’ensemble et pétrir au fur et à mesure. On obtient alors une pâte qu’il faut encore pétrir 5 à 10 minutes jusqu’à l’obtention d’une boule homogène et lisse.
Laisser la boule obtenue au fond du saladier.
La couvrir d’un tissu propre et la laisser gonfler à température ambiante entre deux heures et deux heures et demie jusqu’à ce qu’elle ait doublé de volume.

Une fois la pâte levée, déposez-la sur un plan fariné pour la couper en trois pâtons égaux.
Façonner chaque pâton en lui donnant la forme allongée d’une baguette.
Recouvrir la plaque du four de papier sulfurisé.
Déposer les pâtons sur la plaque du four et les laisser reposer une bonne demi-heure.

Cuisson

Préchauffer le four à 220 °C (thermostat 7) pendant quinze minutes.
Entailler sur toute sa longueur chaque pâton à l’aide d’un couteau bien aiguisé (ou d’une lame de rasoir).
Déposer la plaque contenant les 3 pâtons à mi-hauteur du four et un bol d’eau au fond de celui-ci.
Cuire en vérifiant une quinzaine de minutes jusqu’à l’obtention de baguettes bien dorées.

Recette du bánh mì au porc croustillant et à la mortadelle vietnamienne

Pour 4 bánh mì
Temps de préparation : 10 min
Temps de repos : une nuit
Temps de cuisson : 20 min

Ingrédients

  • 4 pains pour bánh mì ou 2 baguettes ;
  • 1 carotte râpée (sans sauce) ;
  • 1 oignon finement émincé ;
  • ½ navet long (blanc) râpé ;
  • 1 cc de sel de table. Pour une saveur plus épicée, nous vous recommandons le « Sel aux crevettes de Tây Ninh » ;
  • 2 cc de sucre en poudre ;
  • 2 cc de vinaigre de riz blanc ;
  • ½ concombre épluché et coupé en bâtonnets ;
  • 200 g d’échine de porc coupée en petits morceaux ;
  • 2 gousses d’ail pelées ;
  • ½ cuillère à café de sel de table ;
  • 20 cl d’eau ;
  • 2 cs d’huile de tournesol ;
  • 8 tranches fines de mortadelle vietnamienne ;
  • 8 cc de mayonnaise ;
  • ½ bouquet de coriandre fraiche ;
  • Optionnel : 1 piment rouge émincé ;
  • Sauce de soja claire.

Préparation

Préparation des pickles de légumes (à faire la veille).
Dans un saladier, bien mélanger la carotte râpée, l’oignon finement émincé, le navet long râpé avec la cuillère à café de sel de table (ou de sel aux crevettes), les deux cuillères à café de sucre en poudre et les 2 cuillères à café de vinaigre de riz blanc.
Réservez si possible une nuit au réfrigérateur (ou au minimum 30 minutes pour les plus pressés).

Préparation du porc croustillant

Dans une casserole munie d’un couvercle, mettre les 100 g d’échine de porc coupée en petits morceaux, les deux gousses d’ail pelées, la demi-cuillère à café de sel de table et les 20 cl d’eau.
Bien mélanger et couvrir.
Porter à ébullition sur feu moyen à moyen fort et laisser bouillir une vingtaine de minutes en remuant à mi-cuisson.
Retirer du feu et hacher le porc et les gousses d’ail ensemble.
Dans une poêle, faire chauffer deux cuillères à soupe d’huile de tournesol.
Faire revenir le porc et les gousses d’ail hachés à feu moyen fort jusqu’à ce qu’ils deviennent croustillants.
Réserver.

Préparation des bánh mì

Ouvrir dans le sens de la longueur les pains pour bánh mì ou, à défaut, 4 demi-baguettes.
Retirer l’excédent de mie.
Tartiner deux cuillères à café de mayonnaise sur la partie inférieure de chaque bánh mì.
Poser 3 ou 4 demi-tranches de mortadelle vietnamienne l’une à côté de l’autre.
Ajouter généreusement les pickles de légumes et quelques bâtonnets de concombre.
Parsemer de feuilles de coriandre fraiche et éventuellement de quelques tranches de piment rouge émincé.
Ajouter le porc croustillant.
Assaisonner de quelques gouttes de sauce soja claire (ou à défaut, de sauce soja de table).
Déguster.

Il est possible de décliner cette recette en remplaçant le porc par du bœuf à la citronnelle, du poulet en marinade de poivre au nuoc-mâm, et même d’opter pour une version végane grâce au tofu mariné associé au sel de table au lieu du sel aux crevettes.

Recette des crêpes vietnamiennes farcies bánh xèo

Pour 4 personnes (8 crêpes)
Temps de préparation : 20 min
Temps de repos : 1 heure
Temps de cuisson : 10 min

Ingrédients

Ingrédients pour les crêpes
  • 300 g de farine de riz ;
  • ½ cc de sel de table ;
  • 2 cc de curcuma en morceaux réduit en poudre au mortier ou au robot ;
  • 40 cl de lait de coco en poudre reconstitué ;
  • 40 cl d’eau à température ambiante ;
  • 2 ciboulettes thaïes, ou à défaut cébettes, finement émincées et dont on ne garde que le vert ;
  • 1 cc de sucre en poudre ;
  • Huile de tournesol ;
  • Sauce pour nems.
Ingrédients de la farce
  • 400 de poitrine de porc sans couenne hachée ;
  • 500 g de crevettes entières ;
  • 2 gousses d’ail hachées ;
  • 2 cuillères à soupe de sauce nuoc-mâm. Nous vous recommandons les sauces nuoc-mâm Ong Ky à 40° ou Ong Ky Spéciale de 43° ;
  • ¼ de cc de sucre en poudre ;
  • 1 oignon émincé ;
  • 250 g de germes des haricots mungos (également parfois nommés « germes de soja ») rincés et égouttés ;
  • 3 cuillères à soupe d’huile de tournesol ;
  • 4 grandes feuilles de laitue coupées en deux après avoir ôté la nervure centrale ;
  • 8 brins de menthe fraiche, rincés et égouttés ;
  • 8 brins de coriandre fraiche, rincés et émincés.

Préparation des crêpes

Dans un grand saladier, commencer par mettre les 300 g de farine de riz, la demi-cuillère de sel de table et les deux cuillères à café de curcuma réduit en poudre.
Bien mélanger.
Progressivement, et en mélangeant doucement au fouet, incorporer les 40 cl de lait de coco reconstitués puis allonger avec les 40 cl d’eau jusqu’à obtenir une pâte fluide.
Ajouter les deux parties vertes émincées de ciboulette thaïe (ou de cébette) et le sucre.
Bien mélanger.
Réserver au moins une heure au réfrigérateur.

Marinade de la farce

Trancher très finement les 400 g de poitrine de porc découennée.
Dans un grand bol, ajouter à la viande une cuillère à soupe de sauce nuoc-mâm et le quart de cuillère à café de sucre en poudre.
Bien mélanger et réserver au moins vingt minutes au réfrigérateur.

Préparation de la farce

Décortiquer les crevettes, retirer leur « veine dorsale » à l’aide d’un cure-dent, ou d’un couteau très pointu, et les réserver au réfrigérateur.
Émincer finement les trois tiges restantes de ciboulettes thaïes (ou cébette).
Dans une poêle chauffée à feu moyen fort, ou un wok, faire revenir l’oignon émincé et les deux gousses d’ail hachées dans 3 cuillères à soupe d’huile de tournesol. Ne pas laisser trop se colorer.
Ajouter les 400 g de poitrine de porc hachée marinée et faire revenir environ cinq minutes.
Ajouter les crevettes décortiquées et faire revenir avec l’ensemble environ deux minutes.
Réserver.

Préparation des bánh Xèo

Dans une poêle à crêpes, bien chaude et huilée, verser une louche généreuse de pâte à crêpes. Remuer délicatement la poêle jusqu’à ce que la pâte la recouvre entièrement.
Couvrir une minute la poêle à crêpes.
Poser ensuite deux bonnes cuillères à soupe de farce sur une des deux moitiés, puis une bonne poignée de germes de haricots mungos rincés et soigneusement égouttés.
Couvrir et laisser cuire ainsi deux minutes environ.
La plier en deux, de façon à ce que la moitié sans farce recouvre la moitié avec farce. La faire glisser dans une assiette et la couper en trois ou quatre lanières.
Réserver.
Opérer de même pour les autres crêpes.

Dégustation des bánh xèo

Prévoir une assiette à partager contenant les demi-feuilles de laitue et les herbes aromatiques (menthe et coriandre).
Prévoir une coupelle par personne de sauce pour nems dont vous pouvez trouver la recette dans notre article consacré aux secrets de la cuisine vietnamienne.
Servir une ou deux crêpes par personne.

Chaque convive prend une demi-feuille de salade dans laquelle il vient poser la lanière découpée de bánh xèo, un brin de coriandre et les feuilles d’un brin de menthe. Il plie rapidement l’ensemble pour confectionner un petit rouleau qu’il vient tremper dans la sauce nem avant de déguster.

La farce des bánh xèo peut s’adapter à toutes vos envies, n’hésitez donc pas à varier sa composition.

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