Cuisine

Les secrets de la cuisine vietnamienne

Cuisine vietnamienne soupe pho bo boeuf

La cuisine vietnamienne nous envoute. Rares sont ceux qui lui résistent. C’est souvent par elle que l’on commence à découvrir le Vietnam et à s’ouvrir à sa culture.
Si certains ingrédients comme le nuoc-mâm (ou sauce-poisson) lui donnent une partie de ses saveurs uniques, tel n’est pas le seul secret qui se cache derrière cette cuisine réputée particulièrement saine et surtout délicieuse.

La cuisine vietnamienne est riche de son Histoire, de ses traditions, de sa philosophie, mais avant tout, de toutes les femmes qui se sont transmit ses secrets de génération en génération. Secrets que nous allons essayer de vous confier à notre tour.

Et parce qu’il est difficile de parler de cuisine sans aiguiser les appétits, vous trouverez trois recettes emblématiques de la cuisine vietnamienne en fin d’article.

Il n’y a pas « une » mais « des cuisines vietnamiennes »

Une des plus grandes particularités du Vietnam est que ce pays s’étend le long de la mer de Chine et se divise en trois régions distinctes tant par leur climat, leur géographie que par leur Histoire et les populations qui les composent.
Ces caractéristiques ont eu une grande influence sur le développement de chaque cuisine au point qu’il est difficile de parler de la cuisine vietnamienne comme une cuisine unique même si certains principes se retrouvent dans les trois régions que forment le pays : le Nord, le Centre et le Sud.

La cuisine du nord du Vietnam

Le nord du Vietnam est traditionnellement reconnu comme la région la plus ancienne, et comme le berceau de la culture vietnamienne. C’est une région à la fois montagneuse, avec ses cultures de riz en terrasse, et maritime, avec le delta du Fleuve rouge. Le Nord du Vietnam est le lieu où vivent le plus grand nombre de minorités ethniques dans le pays et où est établie la capitale Hanoi.

Par sa proximité géographique avec la Chine, la cuisine du Nord du Vietnam est un mélange entre l’influence chinoise et les cultures culinaires des nombreuses ethnies qui vivent dans la région.
La cuisine du nord du Vietnam se caractérise par une recherche de saveurs délicates et douces, peu épicées. La sauce soja remplace facilement la sauce nuoc-mâm (ou sauce poisson) pour apporter ses saveurs umami aux plats.

Parmi les spécialités de la cuisine nord-vietnamienne, le Pho en est incontestablement le plat le plus célèbre.
D’autres plats font les délices de la cuisine du Nord comme le :

  • Le Bun Cha (bún chả Hà Nội), originaire de Hanoi, ce plat se compose de délicieuses tranches de poitrine et de boulettes de porc grillées. Il est proposé avec des vermicelles de riz et un ensemble de salade, de crudités, d’herbes aromatiques et de papaye marinée au vinaigre. Le tout se déguste avec une sauce nuoc-mâm aigre-douce.
  • Les nems (nem rán). Petits rouleaux composés d’une farce enroulée dans une feuille de riz avant de connaître deux bains de friture. Les nems sont une des spécialités les plus connues hors du Vietnam. Vous trouverez une recette de nem à la fin de cet article.

Parmi les autres spécialités du nord du Vietnam, le chả cá, poisson grillé et frit, se sert accompagné de vermicelles de riz et d’herbes aromatiques ainsi qu’avec de la pâte de crevettes fermentées (mắm tôm), dans laquelle on trempe son morceau de poisson à chaque bouchée. La salade fraîcheur au poulet et au chou blanc (gỏi gà bắp cải) est aussi une spécialité du Nord, vous en trouverez une recette à la fin de cet article.

La cuisine du Centre du Vietnam

La région du centre du Vietnam, anciennement appelée Trung Phan, puis Annam pendant la période française, est une région à la fois montagneuse (Montagnes centrales) et littorale. Elle s’étend de Thanh Hoa au sud de Nha Trang. On y trouve de nombreux villages de pêcheurs et de rizières mais également de grandes villes, véritables pôles culturels comme Hué et Hoi An.
Cette région bénéficie d’un climat atypique particulier qui la différencie du reste du pays avec des saisons de pluie différentes.

La cuisine du centre du Vietnam est également différente de celles des autres régions du pays. C’est un mélange heureux de culture du peuple Cham, d’humilité de la cuisine pauvre des pêcheurs et de la richesse de celle de la Cour impériale alors établie à Hué, ancienne capitale du Vietnam, avec une forte utilisation de piments et du mắm ruốc (pâte à base de crevettes fermentées en saumure).

Parmi les principales spécialités de la cuisine du Centre du Vietnam, on trouve :

  • Le bun bo Huê. Ce potage épicé est aussi emblématique au Centre du Vietnam que le Pho l’est pour le nord du pays. Même s’il existe autant de recettes qu’il y a de familles, il se prépare en général avec du bœuf et du porc, des germes de haricots mungos, de la citronnelle, de la fleur de bananier, de la pâte de crevettes fermentées, des flocons de piments séchés, des piments frais et différentes herbes aromatiques comme la coriandre vietnamienne ou de la ciboule de Chine ainsi que des pâtes de riz spécialement confectionnées pour ce potage. Suivant les recettes, on retrouve également du gingembre ou de la mortadelle vietnamienne dont vous trouverez la recette dans notre article sur les secrets du nuoc-mâm.
  • Le cao lầu. Spécialité de Hoi An, ville portuaire du Centre. Le cao lau se compose de nouilles épaisses spécifiques (appelées cau lau) qu’accompagnent des tranches de porc mariné, des pousses de soja et des herbes aromatiques ainsi que quelques piments. Il est servi avec de la couenne de porc croustillante.

Parmi les autres spécialités de la cuisine du centre, on peut citer le mì quảng (plat de nouilles traditionnelles de couleur dorée servies avec des crevettes, du porc ou du poulet), les banh beo (petits gâteaux farcis aux crevettes ou au porc), ou les nem lụi huế (rouleaux de printemps grillés).

Soupe vietnamienne

La cuisine du Sud du Vietnam

Le Sud du Vietnam, anciennement connu sous le nom de Cochinchine, est une région particulièrement fertile, notamment en raison du Delta du Mékong. Son climat favorable permet la culture de nombreux fruits, de légumes et d’herbes aromatiques. Sa situation géographique, et le fait que la région soit bordée à la fois par l’océan Pacifique et par le golfe de Thaïlande, permettent l’émergence d’une culture culinaire riche de ses influences cambodgienne et thaïlandaise.

La cuisine du Sud s’enrichit de l’utilisation du lait de coco, du sucre, du poisson séché et des épices douces comme la cannelle ou la badiane. C’est aussi la région du Vietnam où l’on trouve le plus facilement d’autres sources de protéines que celles auxquelles nous sommes habitués en occident (chauve-souris, serpents ou vers de cocotier par exemple).

Parmi les spécialités du Sud du Vietnam, on peut citer :

  • Le hủ tiếu, ou soupe de Saigon. Comme pour le Pho au Nord, ou le Bun Bo Huê au Centre, il s’agit du plat emblématique de la région, qui se sert avec ou sans bouillon et se consomme à toute heure notamment au petit déjeuner. Le porc haché, les crevettes ou les calamars sont servis avec des germes de haricots mungos, des légumes, des herbes aromatiques, des nouilles de riz spécifiques moelleuses ainsi que des oignons frits.
  • « Le riz aux trois trésors » (cơm tấm sườn bì chả). Ce plat se compose de brisures de riz, de divers morceaux de porc dont des tranches de rôti, de couenne parfumée à la poudre de riz grillée, ou d’échine. Il s’accompagne de légumes aigres-doux, de crudités, d’un œuf au plat et d’une omelette vapeur.

On peut également citer les bánh xèo (crêpes de farine de riz et de curcuma garnies de tranches de porc, de crevettes et de germes de soja), les bánh canh (nouilles spéciales fabriquées à partir de farine de tapioca ou d’un mélange de farine de tapioca et de riz) et le « poisson aux oreilles d’éléphant » qui se déguste frit.

Aux Trésors du Vietnam, nous vous proposons de nombreux produits issus de ces trois régions. À titre d’exemple, le thé Forêt Secrète est récolté dans les montagnes du Nord à plus de 1200 mètres d’altitude. Les noix de macadamia doivent leur saveur et calibre généreux à la région de Lâm Dông, au Centre du Vietnam, et les noix de cajou sont cultivées au Sud. Les nuoc-mâms, poivre mariné et poivres que nous vous proposons proviennent de l’île de Phu Quoc, tout au sud du pays.
La découverte des produits de notre site vous permet ainsi de voyager, de région en région, et de découvrir parmi les meilleures productions du Vietnam.

Les Trésors du Vietnam sont nés de la recherche d’une méthode de financement pérenne de nos actions solidaires sur place auprès de la population qui le nécessite le plus.

En choisissant les Trésors du Vietnam, non seulement vous avez l’assurance de découvrir de bons produits cultivés et élaborés dans le respect de la terre et des hommes qui en vivent, mais vous contribuez aussi ainsi à nous permettre de continuer nos actions à travers tout le pays.

Tous les bienfaits de la cuisine vietnamienne

Réputée être parmi les des dix meilleures cuisines au monde, la cuisine vietnamienne se distingue des autres cuisines d’Asie par son caractère sain et équilibré et par la philosophie qui accompagne traditionnellement la confection des repas familiaux, du choix des mets à leur préparation.

La cuisine vietnamienne, une alimentation diététique et saine

Qu’elle soit du Nord, du Centre ou du Sud, la cuisine vietnamienne est réputée particulièrement saine, car peu grasse en général, riche en légumes et herbes, et permettant de fournir à l’organisme les nutriments qui lui sont essentiels.
La géographie du pays, et surtout le fait qu’il soit bordé par la mer de Chine sur toute sa longueur, permet un apport en protéines animales de première qualité (poissons) ainsi que la fabrication de l’assaisonnement emblématique de la cuisine vietnamienne : le nuoc-mâm (sauce poisson protéinée, composée uniquement d’anchois et de sel).
La richesse de ses productions maraîchères et agricoles permet la coexistence de plats variés aux apports nutritionnels venant se compléter naturellement.
Par tradition, les matières grasses utilisées sont essentiellement végétales et rarement animales (comme avec le beurre ou la crème fraîche).

Les modes de cuisson traditionnels sont surtout le grill (nướng), le mijoté (kho), la vapeur (lụa) ou la friture (chiên). Ce dernier mode étant plus rare et le moins recommandé au quotidien pour une cuisine saine et équilibrée.

La cuisine vietnamienne est également naturellement pauvre en gluten. Le riz et la farine de riz constituent les principaux apports en glucides. Bien entendu, les banh mi (sandwichs vietnamiens à base de pain élaboré à partir de farines de riz et de blé) font partie des exceptions.
L’importance des potages et bouillons, notamment au moment du petit-déjeuner, qui se trouvent facilement à disposition en famille comme dans les petites échoppes de rue, permet d’avoir des repas sains et équilibrés facilement à disposition.
À l’inverse de beaucoup de cuisines occidentales, les repas ne se finissent pas obligatoirement sur une note sucrée. Et même si le Vietnam connaît de nombreux desserts et gâteaux, le sucre est beaucoup moins présent au quotidien.
Enfin, l’utilisation de baguettes pour manger, et non de fourchettes ou de cuillères, permet des prises alimentaires plus petites et plus lentes. C’est l’idéale pour savoir naturellement reconnaître ses sensations de faim et de satiété et ainsi éviter des prises alimentaires excédentaires.

Vendeuse sur marché au Vietnam

Une cuisine qui favorise des ingrédients sains

La cuisine vietnamienne se caractérise par une forte utilisation des herbes aromatiques fraîches aux multiples vertus et aux parfums délicieux.
Parmi ces différentes herbes, on peut citer :

  • La laitue ;
  • la coriandre vietnamienne ;
  • les feuilles de bétel ;
  • la menthe ;
  • la coriandre ;
  • l’herbe à paddy ;
  • la coriandre longue ;
  • le basilic thaï ;
  • la ciboule ;
  • la ciboulette à l’ail ;
  • la menthe-poisson.

Les légumes et crudités accompagnent naturellement chaque plat et en sont bien souvent le principal ingrédient.
Parmi les légumes les plus appréciés, on peut citer :

  • tiges de taro ;
  • liseron d’eau ;
  • céleri chinois ;
  • manioc ;
  • courge opo ;
  • courge fuzzy (ou cireuse) ;
  • oignon vert ;
  • chayotte ;
  • piment oiseau.

Les fruits se trouvent également très facilement et bénéficient du climat particulièrement favorable.
Parmi les fruits que le retrouve facilement dans la cuisine vietnamienne, on peut citer :

Si l’utilisation de différents féculents reste possible, le riz reste la céréale la plus naturellement employée dans la cuisine traditionnelle. Le Vietnam dispose d’une gamme de nouilles et de vermicelles qui s’adaptent parfaitement à ses plats les plus réputés.
Parmi ces multiples nouilles, pâtes et vermicelles ont peut citer :

  • Les bún ;
  • Les bún tàu (les vermicelles que l’on retrouve le plus facilement en France) ;
  • Les bánh phở (larges pâtes de riz utilisées pour le pho) ;
  • Les hủ tiếu (vermicelles recommandés pour le potage éponyme) ;
  • Les bún gạo ;
  • Les vermicelles de haricots mungos.

La cuisine vietnamienne, un art de la table tout en l’équilibre

Si vous avez eu la chance de voyager au Vietnam, vous avez sûrement noté que les plats ne sont pas proposés l’un après l’autre, mais plutôt servis tous en même temps aux convives.
Cette façon de concevoir le repas est fortement inspirée de la coordination du yin et du yang. Le repas se doit d’être en harmonie avec ces principes ainsi qu’avec les cinq éléments que sont l’eau, le feu, le bois, le métal et la Terre.

Ainsi, chaque ingrédient froid, fluide, humide, sombre ou d’essence féminine sera considéré comme yin. Les ingrédients réputés d’essence féminine ou yin sont, à titre d’exemple :

  • Le chou pommé ;
  • Les poissons ;
  • Les crustacés ;
  • La viande de canard ;
  • La courgette ;
  • Légumes à feuilles vert foncé (épinards, racines de lotus, le concombre…).

À l’inverse, les ingrédients chauds, solides, extérieurs, lumineux ou d’essence masculine seront considérés comme yang. On peut ainsi citer :

L’art de confectionner un repas équilibré consiste à coordonner ainsi les aliments yin et yang en proposant d’accompagner par exemple des fruits de mer yin avec des ingrédients yang tels que le piment, le gingembre ou la citronnelle.

À cette harmonie entre le yin et le yang s’ajoute le respect des cinq éléments naturels avec les ingrédients qui leur sont associés :

  • Pour l’eau : ce qui est froid. Renvoi à des saveurs salées ;
  • Pour le feu : ce qui est chaud. Renvoi à des saveurs amères ;
  • Pour le bois : ce qui s’associe au vent. Renvoi à des saveurs acides ;
  • Pour le métal : ce qui évoque la sécheresse. Renvoi à des saveurs piquantes ;
  • Pour la Terre : ce qui est humide. Renvoi à des saveurs douces.

Le repas vietnamien va donc proposer en même temps différents mets répondant à ces caractéristiques et saveurs précises, qui sont disposés ensemble sur la table où chacun se sert directement.

Sur le site des Trésors du Vietnam, vous trouverez toute une gamme d’ingrédients, d’épices et d’assaisonnements qui vous permettront de cuisiner et de concevoir vos repas comme au Vietnam. Nous sommes une petite structure qui privilégie la qualité sur la quantité pour vous faire découvrir les trésors que produit le Vietnam, n’hésitez pas à vous inscrire à notre newsletter pour être tenu au courant des nouveautés et dernières arrivées.

Vous trouverez également une forte communauté solidaire et sympathique sur notre page Facebook que nous vous invitons à rejoindre pour toujours plus de découvertes sur ce pays que nous aimons tant.

La cuisine vietnamienne se caractérise avant tout par une transmission familiale. Nous serions particulièrement heureux de connaître en commentaires les secrets de vos recettes, ceux qui rendent votre cuisine si unique.
De même, n’hésitez pas à nous laisser un petit commentaire pour nous dire ce qui vous plaît dans la cuisine vietnamienne et si vous avez aimé nos recettes.

Trois recettes emblématiques de la cuisine vietnamienne

Recette des nems au porc

Les nems sont de petits rouleaux farcis de porc, de crevettes, de crabe, de poulet ou même tout simplement de légumes, que l’on fait frire deux fois avant de les déguster.
Ils se sont vite imposés comme un des emblèmes de la cuisine vietnamienne que l’on sert par 3 ou 4 dans les restaurants.

Pour 4 personnes.
Se commence la veille.
Temps de préparation : 30 min.
Temps de cuisson : 10 min.

Ingrédients

  • 10 g de champignons noirs déshydratés ;
  • 25 g de vermicelles de riz (à ne pas confondre avec les vermicelles de soja également appelés de « haricots mungos ») ;
  • 150 g d’échine de porc hachée. Il est possible de la remplacer par de la chair à saucisse.
  • 250 g de crevettes crues ;
  • 50 g de carotte ;
  • 50 g de patate douce ;
  • la moitié d’un petit oignon ;
  • 1/2 cuillère à café de sel fin. Pour une note plus épicée, nous recommandons le sel aux crevettes de Tây Ninh.
  • 1/2 cuillère à café de sucre en poudre pour la préparation de la farce et 1 cuillère à soupe de sucre en poudre pour la sauce ;
  • 1/2 cuillère à café de poivre blanc moulu de Phu Quoc ;
  • 8 grandes feuilles de laitue ;
  • 8 brins de menthe fraiche ;
  • 16 galettes de riz de 18 cm de diamètre et de bonne marque ;
  • 2 cuillères à café de vinaigre blanc pour la préparation et 1 cuillère à soupe de vinaigre blanc pour la sauce ;
  • 1 cuillère à soupe de nuoc-mâm de Phu Quoc pour la sauce. Nous vous recommandons les sauces nuoc-mâm Ong Ky 40 ° ou Ong Ky Spéciale de 43° ;
  • optionnel : 1 gousse d’ail et un petit piment rouge hachés.

Préparation

Préparation de la farce

Se fait la veille.

Commencer par réhydrater les champignons et les vermicelles de riz, séparément, dans de l’eau tiède une vingtaine de minutes, en vérifiant les indications du paquet.

Décortiquer les crevettes et retirer délicatement l’intestin qui se trouve son dos à l’aide d’un couteau pointu. Hacher finement les crevettes au couteau. Réserver.

Laver, éplucher et râper les carottes et la patate douce. Réserver.

Émincer finement l’oignon. Réserver.

Émincer les champignons noirs après avoir retiré les parties dures. Réserver.

Couper aux ciseaux les vermicelles de riz, en tronçons de deux centimètres environ. Réserver.

Dans un saladier, mettre le porc, les crevettes, la patate douce, l’oignon, les champignons noirs, les vermicelles de riz. Garder quelques brins de carotte râpée pour la sauce et ajouter le reste des carottes à l’ensemble.

Assaisonner avec le sel aux crevettes, la demi-cuillère à café de sucre et le poivre blanc moulu de Phu Quoc. Bien mélanger jusqu’à l’obtention d’une farce homogène.

Réserver une nuit au réfrigérateur de façon à réduire son taux d’humidité.

Préparation des nems

Prévoir une grande assiette creuse et la remplir d’eau tiède. Y ajouter 2 cuillères à café de vinaigre.

Sur un torchon, poser une galette face lisse en dessous, après l’avoir rapidement humidifiée dans l’eau vinaigrée.
Poser une cuillère à soupe de farce à un centimètre du bord inférieur. La modeler rapidement pour qu’elle prenne la forme d’un petit boudin de six centimètres de long pour deux centimètres de large.

Rabattre la galette par le bas, sur un seul tour, en serrant bien, pour envelopper la face.
Rabattre un côté après l’autre de la galette sur la farce de façon à obtenir une forme rectangulaire.
Il ne reste plus qu’à rouler le nem, toujours en serrant fortement la farce pour éviter l’éclatement à la cuisson.

Procéder ainsi pour chacun des nems restants.

Préparation de la sauce

Dans un petit bol, mettre une cuillère à soupe de sauce nuoc-mâm de Phu Quoc, une cuillère à soupe de sucre en poudre, une cuillère à soupe de vinaigre blanc et quatre cuillères à soupe d’eau.
Mélanger de façon à obtenir une sauce bien diluée.
Réserver au réfrigérateur.

Cuisson

La cuisson s’effectue en deux étapes.

Première cuisson

Dans une poêle, mettre un bain d’huile de friture sur un demi-centimètre environ.
Porter à une température de 140° en surveillant.

Poser les nems les uns après les autres, sans qu’ils se touchent, en les retenant un peu au départ pour éviter que le fond accroche.
Cuire ainsi l’intérieur durant 5 à 7 minutes en les retournant régulièrement délicatement. Réserver.

À cette étape, les nems restent blancs et il est possible de les congeler, après refroidissement, pour une utilisation ultérieure.

Seconde cuisson

Peut s’effectuer dans le même bain de friture après la première cuisson. Compléter éventuellement le niveau d’huile.
Monter la température de l’huile à 170° en surveillant.
Faire frire les nems une à deux minutes en les déposant délicatement l’un après l’autre comme pour la première cuisson. Réserver.

Servir chaud avec les feuilles de laitue coupées en deux et débarrassées de leurs parties dures, et la menthe.

Dégustation des nems

Prendre une demie feuille de laitue, poser une ou deux feuilles de menthe dessus et le nem. Rouler l’ensemble et le plonger dans la sauce.

Recette des rouleaux de printemps (gỏi cuốn)

Le rouleau de printemps se déguste frais et s’adapte à toutes les envies en déclinant sa garniture en fonction des crudités de saison ou en choisissant du porc sauté, des crevettes, du poulet ou même sans protéine animale pour de délicieux rouleaux végans.

Pour 6 rouleaux de printemps
Temps de préparation : 20 min
Temps de cuisson : 5 min

Ingrédients

  • 50 g de vermicelles de riz déshydratés ;
  • 8 crevettes Black Tiger crues ;
  • 80 g de germes de soja ;
  • 100 g de mortadelle vietnamienne. Vous trouverez la recette sous l’article sur le nuoc-mâm de Phu Quoc ;
  • Crudités coupées en bâtonnets : concombre, carottes…
  • 3 grandes feuilles de laitue ;
  • Herbes aromatiques au choix : feuilles de menthe, de coriandre et/ou de basilic thaï ;
  • 6 galettes de riz de 18 centimètres de diamètre ;
  • Sauce pour nems. Vous trouverez la recette dans la recette des nems ;
  • Optionnel : quelques cacahuètes ail et piment

Préparation

Suivre les indications du paquet pour réhydrater les vermicelles de riz.

Cuire les crevettes 2 à 3 minutes dans de l’eau bouillante (elles changent de coloration). Attendre qu’elles refroidissent pour les étêter et les décortiquer. Les couper délicatement en deux dans le sens de la longueur (de la tête vers la queue) en prenant soin de bien retirer l’intestin. Réserver.

Ébouillanter rapidement les germes de soja. Réserver.

Couper la mortadelle en petits rectangles de un millimètre d’épaisseur et de un centimètre sur deux centimètres.

Couper les feuilles des laitues en deux, en retirant la partie dure.

Rincer et sécher les herbes aromatiques.

Fabrication des rouleaux de printemps

Prendre une grande assiette creuse remplie d’eau chaude et un torchon propre.

Passer rapidement une feuille de riz dans l’eau et la poser sur le torchon, face lisse en dessous.

Mettre une demi-feuille de laitue à deux centimètres du bord inférieur de la feuille.
Puis, dans l’ordre, poser les herbes aromatiques, la mortadelle vietnamienne, bâtonnets de crudités, un peu de germes de soja et finir avec un peu de vermicelles de riz.
Tout le secret d’un rouleau de printemps réussi tient dans le fait de ne pas mettre trop d’ingrédients à l’intérieur, mais suffisamment pour lui conserver une épaisseur correcte.

Rabattre la feuille de laitue et la feuille de riz sur la préparation, en serrant bien, de façon à obtenir un petit boudin. Rabattre l’un après l’autre les côtés de la feuille de riz sur l’ensemble, de façon à obtenir une sorte de rectangle, faire un tour, poser une demi-crevette dos vers l’extérieur. Continuer à rouler jusqu’à la fin de la galette. Réserver.

Recommencer avec les autres rouleaux de printemps.

Si les rouleaux de printemps ne sont pas destinés à être mangés immédiatement, les entourer de film alimentaire individuellement avant de les conserver quelques heures au réfrigérateur.

Les rouleaux de printemps se dégustent après les avoir trempés dans une sauce à nem à laquelle vous pouvez ajouter quelques cacahuètes ail et piment concassées.

Salade fraîcheur vietnamienne au poulet et au chou blanc (gỏi gà bắp cải)

Facile à préparer, cette recette classique de la cuisine vietnamienne accompagne à merveille les journées d’été avec ses accents rafraîchissants. Elle est idéale pour accommoder des restes de poulet.

Pour 2 personnes
Temps de préparation : 1 h

Ingrédients

  • 200 g de poulet froid effiloché ;
  • 2,5 cuillères à soupe de sauce nuoc-mâm. Nous vous recommandons les sauces nuoc-mâm Ong Ky 40 ° ou Ong Ky Spéciale de 43° ;
  • sel fin ou sel aux crevettes de Tây Ninh, pour des saveurs plus épicées ;
  • poivre blanc de Phu Quoc moulu ;
  • 150 g de chou blanc finement émincé ;
  • ¼ d’oignon rouge émincé finement ;
  • 1 cuillère à soupe de vinaigre blanc ;
  • 1 cuillère à soupe de sucre en poudre ;
  • ½ cuillère à soupe de cassonade ;
  • 1 carotte râpée finement ;
  • Herbes aromatiques finement ciselées : coriandre, menthe ;
  • 1 cuillère à soupe de cacahuète ail et piment concassées ;
  • 1 cuillère à soupe d’échalote émincée et séchée ;
  • Le jus d’un demi-citron vert ;
  • 1 gousse d’ail hachée.

Préparation

Faire tremper le chou blanc dans de l’eau froide avec un peu de sel fin.

Faire mariner le poulet avec une cuillère à soupe de nuoc-mâm de Phu Quoc, un quart de cuillère à café de sel aux crevettes de Tây Ninh et deux tours de moulin de poivre blanc de Phu Quoc. Bien mélanger et réserver au frais.

Faire mariner l’oignon rouge avec une cuillère à soupe de vinaigre blanc, une cuillère à soupe de sucre en poudre et un quart de cuillère à café de sel aux crevettes de Tây Ninh. Bien mélanger et réserver au frais.

Préparer la sauce en mettant dans un bol le jus de citron vert, la cassonade, une cuillère à soupe et demie de nuoc-mâm de Phu Quoc, l’ail et une cuillère à soupe et demie d’eau froide. Bien mélanger jusqu’à la dissolution complète de la cassonade.

Bien rincer le chou blanc à l’eau claire et l’égoutter.

Assembler la salade en réunissant tous les ingrédients sauf les cacahuètes et les échalotes. Bien mélanger et répartir dans les assiettes.
Les saupoudrer avec les échalotes émincées et séchées et les cacahuètes ail et piment concassées.

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